jeudi 27 décembre 2007

La Lorraine sous la neige

La Lorraine était une habituée ces derniers temps des températures négatives, températures qui donnaient une jolie couche de givre blanc à tous les éléments végétaux. Mais le tapis de neige qu'on attendait pour le 25 décembre, pour le jour de Noël est finalement arrivé le lendemain, le 26 décembre, accompagné d'une couche de verglas. Les enfants devraient se réjouir, car à -3° C, la neige n'est pas prête de fondre. Mais ce n'est pas une belle poudreuse comme sur les pistes de ski, c'est une neige dure, melée de verglas.

Qui dit verglas dit difficulté de circulation. La Moselle ne devrait pas avoir de soucis car il s'agit d'un jour férié (depuis le Moyen-Age où la St Etienne était la fête nationale de la République messine), mais les trois autres départements ne connaissent pas ce régime et doivent donc partir travailler. Tous n'ont évidemment pas la chance de pouvoir aller travailler en train, et dès lors, malgré la prudence de mise, des accidents ont eu lieu.

Tous les départements lorrains, sauf la Meuse sont en vigilance orange jusqu'à jeudi 10 heures et la circulation est très difficile. Sur le grand Est, ces conditions météorologiques ont occasionné une dizaine d'accidents de poids lourds et une quinzaine d'accidents pour les véhicules légers. Mais il y a eu plus de peur que de mal puisqu'on ne dénombre que quatre blessés légers.

vendredi 21 décembre 2007

Metz gardera t'elle son maire?

Alors qu'il est au pouvoir sans discontinuer depuis 1971, le maire (DVD) de Metz, Jean-Marie Rausch brigue un septième mandat. Le maire-candidat, âgé de 77 ans a "decidé de présenter candidature à la mairie de Metz avec une liste à majorité UMP mais où il y aura àgalement des socialistes et des membres de la société civile".

Le maire avait posé comme condition de sa candidature une "excellente santé". Il faut donc en déduire qu'il doit la juger excellente. Cette bonne forme est peut-être due aux sondages qui le donnent favori pour sa réélection. A noter cependant qu'en 2001, la ville de Metz avait connu le plus fort taux d'absention (53%) de France pour le scutin municipal. Est ce pour cette raison qu'a eu lieu le ravalement de facade de la mairie, pour donner un souffle de nouveauté?

Mais qui sont au juste les autres candidats? Il y a d'abord Marie-Jo Zimmermann qui a fait savoir sa candidature le 16 décembre 2007. Or cette dernière était la candidate UMP. Si le maire se représente, il est fort probable qu'il obtienne le soutient de l'UMP, sous conditions bien sûr. Marie-Jo Zimmermann avait cependant fait savoir qu'elle se présenterait avec ou sans investiture officielle. Son ambition est de "faire de Metz une ville européenne forte". Elle n'a d'ailleurs pas peur des contradictions puisque si elle souligne qu'elle "ne supporte plus de voir des directions régionales qui partent s'installer à Nancy", elle explique que "Nancy n'est pas une ville rivale, ces deux pôles feront de la Lorraine une région qui compte".

Nathalie Griesbeck a quand à elle annoncé sa candidature comme tête de liste du MoDem, le mouvement de François Bayrou. A gauche, Dominique Gros se présente sur une liste de rassemblement avec le PS, les Verts, le PC et les militants de MoDem "à sensibilité de gauche". Le Front national devrait également se présenter, ainsi qu'une liste d'extreme gauche et une liste de la société civile de Metz2008.com.

jeudi 20 décembre 2007

Le troisième tome de Magasin Général

J'avais beaucoup apprecié "La Quête de l'oiseau du temps" et "Peter Pan" de Regis Loisel et c'est donc tout naturellement que je me suis lancé dans "Magasin Général" de Loisel et Tripp. Les deux dessinateurs ont réuni leur talent pour cette série et le resultat est assez réussi. Les traits de Jean-Louis Tripp et ses couleurs donnent une atmosphère chaude et agréable aux décors.

Nous sommes dans les années 1920 au Quebec et nous suivons l'histoire de Marie, une jeune veuve. Celle-ci rencontre Serge, un restaurateur qui vient exercer dans son épicerie. Ca, c'est pour les deux premiers tomes. Je trouve qu'ils ont une atmosphère, on se sent bien rien qu'en les lisant, comme si on était au coin du feu et que le monde exterieur n'existait plus.

Seulement voilà, le troisième tome se complique avec l'arrivée des hommes, qui sont rapidement jaloux des talents culinaires de Serge. La situation s'envenime et ce dernier cherche rapidement à quitter le petit village où il a élu domicile. L'histoire est d'un très bon niveau mais je trouve qu'elle n'atteint pas la force des deux premiers tomes. Les auteurs ont fait passer l'histoire prévue en trois tomes à 6 tomes et le ralentissement du rythme est palpable.

Il ne reste plus qu'à attendre le prochain tome pour avoir une autre tranche de vie de ces personnages si attachants. Mais j'attendrais une quatrième tome mieux rempli et plus fouillé que ce troisième. Et puis, il se finit un peu en queue de poisson.

Ceci dit, ce troisième tome ne devrait en aucun cas depareiller votre bédéthèque, on a la une vraie histoire avec de beaux dessins et une vraie profondeur. Et si je dois choisir entre XIII et magasin général, je n'hesite pas une seconde.

La monarchie conserve...

Elizabeth II, la reine de Grande-Bretagne sera - si elle est encore vivante ce soir - le monarque britannique le plus âgé, après la Reine Victoria, enfin celui qui a vécu le plus longtemps. La Reine, qui a passé l'âge de 81 ans, 7 mois et 29 jours semble toujours être la grâce et le glamour incarné. Enfin, là ce n'est pas moi qui le dit.

Sa royale personne est née le 21 avril 1926 et est à ce jour toujours vivante. On peut dire sans conteste que pour ses 81 ans bien sonnés, elle a l'air plus vivante que son arrière-arrière-grand-mère la reine Victoria.

La Reine ne celèbrera pas cet anniversaire particulier et certains semblent s'en etonner. Soyons sérieux, ce serait un peu glauque si elle célébrait le fait d'être encore en vie. Mais la Reine Elizabeth, si elle devient le plus vieux monarque britannique ne sera pas pour autant celui qui a régné le plus longtemps. Elle devra attendre jusqu'au 9 septembre 2015, puisque son règne a commencé en 195, pour surpasser la Reine Victoria (encore elle!). Elle aura alors 88 ans. Mais bon, quand on voit la longévité de sa mère, il est fort probable qu'elle y arrive sans peine.

La Reine est aussi le premier monarque britannique a avoir envoyé un e-mail. Ceci dit, elle a le record facile, son père était mort quand l'informatique n'existait pas. Mais la souverraine a encore du chemin à faire pour rattraper Pépi II, pharaon d'Egypte qui a regné 94 ans et est mort à 101 ans.

Les Français aiment l'Europe?

La France deviendrait elle europhile? D'après l'Eurobaromètre, 58% des Européens et 60% des Français sont "favorables à l'appartenance de leur pays à l'Union européenne". En soit, ce chiffre ne veux rien dire, c'est comme si on demandait aux Bordelais s'ils étaient heureux de faire partie de l'Aquitaine. Qui plus est, ce chiffre est faible puisque dans les années 1980 plus de 70% des Français y étaient favorables. Mais on note une amélioration pa rapport au début de l'année ou seul 52% des Français se disaient favorables.

Les chiffres de la confiance accordée à l'UE sont bien plus interessants car plus concrets. 51% des Français font donc "plutot confiance" à l'Union européenne (48% pour le reste des Européens). Notons que 42% des Français font confiance à leur gouvernement. Les institutions elles recoltent 54% de confiance pour la Commission européenne et 60% pour le Parlement européen. C'est beaucoup mieux qu'en 1999 où la Commission recoltait 40% et le Parlement 50% en Europe. La France trouve que "la voix de son pays compte dans l'UE" à 86%.

Après avoir lu les chiffres brillants cette enquête d'opinion, je ne peux me que me demander où ils sont allé chercher leurs chiffres? L'échantillon français représente environ 1000 personnes, certes, mais je ne m'étais pas particulièrement rendu compte d'une telle confiance au sein de la population française.

mercredi 19 décembre 2007

C'est quoi l'Europe?

Avec la signature du Traité de Lisbonne le 13 décembre, je lis un peu tout et n'importe quoi sur les institutions de l'Union européenne.Certes les Traités ne sont pas lisibles pour tout le monde, mais il en est de même pour la Constitution de la Vème République. Le but des Traités modificatifs est justement de rendre plus simple les institutions. Donc commencons par le début.

La Commission européenne est souvent décrite comme un monstre bureaucratique. Alors certes, il y a beaucoup de fonctionnaires européens, mais l'Union européenne emploie autant de fonctionnaires que la mairie de Paris. A noter que Paris est une ville de 3 millions d'habitants et que l'Union européenne regroupe 27 Etats pour un total de 500 millions d'habitants.

Je lis que l'Union européenne serait une dictature. Mettons les choses au clair. La Commission euopéenne, qu'on peut assimiler à un gouvernement européen, doit être approuvée par le Parlement européen avant de prendre son mandat, de 5 ans. Si le Parlement européen désaprouve l'action de la Commission, celle ci peut faire l'objet d'une motion de censure.

Rapellons que le Parlement européen est élu au suffrage universel par les citoyens européens et qu'il est avec le Conseil de l'UE le principal organe législatif de l'Union européenne. La Commission ned écide donc pas toute seule, de manière autocratique.
Le Conseil de l'Union européenne, aussi appellé Conseil des Ministres dispose du pouvoir de décision. Il permet de representer les Etats au sein du processus décisionnel de l'Union européenne.

Le Traité de Lisbonne vise à améliorer cette représentativité démocratique avec un pouvoir accru aux Parlements nationaux, le droit d'initiative citoyenne, entres autres. Un autre changement capital est la nomination du Président de la Commission européenne - actuellement Jose Manuel Barroso - par le Parlement européen.

dimanche 16 décembre 2007

Comment donner une légitimité au Traité de Lisbonne?

Le Traité de Lisbonne a été signé par les dirigeants européens dans la ville du même nom. Ce traité reprend 96% de la défunte Consitution européenne qui avait été rejetée par référundum le 29 mai 2005. Pourtant, les électeurs français et néérlandais avaient voté "non" à ce traité. Plutôt que de faire la même chose que les Irlandais pour Nice, où le Gouvernement a expliqué aux électeurs ce qu'apportait le Traité après son refus par référundum, les Chefs d'Etats européens préfèrent sauter cette étape et expurger la Constitution.

Mais ce Traité est l'avenir de l'Europe, même si de fait il n'est qu'une étape avant un autre Traité du même genre. On se refère a l'exemple des Etats-Unis. Mais certes, à l'époque les Etats étaient 13 et non 27, ce qui rendait le consensus plus aisé. Cette constitution implique l'avenir de l'Union. Ne faudrait il pas alors mettre en place un référundum, dans tous les pays européens le même jour. Et si une majorité des 500 millions vote oui, alors on pourra déclarer le Traité adopté.

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What a Metz !

Metz est belle, Metz est grande, Metz est magnifique. C'est surtout un plaisir de voir l'Hotel de Ville et l'Office du tourisme propres avec leur façades refaites. Bon, ne parlons pas de la cathédrale, que je n'ai jamais pu voir entièrement propre et c'est bien dommage. Je patiente depuis ma plus tendre enfance pour enfin voir la Tour de la Mutte nettoyée. Donc je déambulais calmement dans Metz, quand tout à coup de petits signes blancs sur le pavé tricentenaire ont attiré mon regard.

Metz avait dégagé ses places de stationnement de la place d'Armes dans les années 70 et voilà qu'elles reviennent? Qu'on les mette en face de la Cité administrative, je veux bien, c'est moche, mais polluer la vue sur le plus beau monument messin - la cathédrale - par un parking de voitures, c'est un comble! N'import quelle grande ville a compris l'interêt d'enlever les voitures à poximité de ces lieux touristiques. Mais pas Metz à priori, Metz qui fait marche arrière.

Qu'on ne me fasse pas croire que c'est parce que le secteur manque de places de parking, il y a deux grands parkings à proximité. Mais bon, peut être que je n'ai pas compris le cours de l'Histoire et peut être qu'on va bientôt mettre des voitures sur le parvis de Notre-Dame de Paris aussi.

La France nostalgique de sa monarchie?

Quelque chose m'a frappé hier. Tous nos présidents de la République se sont vus affublés du titre de monarque. Plus généralement par l'opposition ceci dit. En ce sens, traiter Sarkozy d'autocrate monarchique n'est pas vraiment une nouveauté. Il semble que ce soit devenu une tradition depuis de Gaulle qui se fait souvent carcicaturer en monarque de droit divin, ne parlons pas de Giscard et de son petit catogan. A noter que ces représentations en Louis XV ont fait très mal à son image en 1981. Sarkozy lui est souvent representé en Napoléon en raison de sa taille sans doute, mais il faut noter que Louis XIV qui servait de modèle pour de Gaulle avait la même taille que Napoléon. Seul Mitterrand semble avoir échappé à la caricature monarchique, mais les critiques n'ont pas moins été réelles, le Monde allant jusqu'à titrer pour son enterrement "le Roi est mort, vivre le Roi" et l'Histoire "L'enterrement du Prince".



Nicolas Ier succède donc à Jacques Ier qui lui même succédait à François Ier (bizarrement jamais nommé François III comme l'aurait voulu la logique) et ainsi de suite. Mais qu'est ce qu'on a en France à royaliser nos présidents? Est ce un manque? L'opposition critique en général le style monarchique du président en place pour finalement faire de même quand elle accède au pouvoir. Je n'ai pas d'idée d'autres exemples similaires dans d'autres pays, mais je cherche. Le seul exemple qui me vienne à l'esprit est Vladimir Poutine, mais cette comparaison avec les tsar n'a lieu qu'hors de Russie.

vendredi 14 décembre 2007

Nous n'avons pas les mêmes valeurs

L'Office des statistiques du Grand-duché de Luxembourg, le STATEC vient de révéler les prévisions économiques pour 2008 et nous parle d'un "retournement conjoncturel" et d'un "assombrissement". Mais que se passe t'il au juste? Un krach financier? Une nuée de sauterelles? Une déclaration de guerre avec la Belgique?



Non, non, rien de tout celà. L'inquiétude vient du fait que les "perspectives sont assombries" par une croissance estimée 5% pour 2007. C'est terriblement mauvais par rapport à 2007 ou le pays culminait à 6%. Ce chiffre de croissance désastreux est cependant compensé par une baisse de 0.1% du chômage. C'est vrai qu'avec 4,4% de chômeurs, le pays est au bord de la banqueroute.

De plus la société Clearstream a quitté Luxembourg, mais qu'on se rassure, ses employés n'auront guère de problème à retrouver un emploi car dans la finance luxembourgeoise, on embauche.

Dans tous les cas, si la situation du Luxembourg est jugée avec tant d'inquiétude, que ne faut il penser de la situation française, qui peine à atteindre son premier pourcent de croissance?

jeudi 13 décembre 2007

Lisbonne, une seconde chance?

Aujourd'hui se joue à Lisbonne le futur de l' Union européenne, le futur d'une idée qui risque bientôt de ne plus en être une si chaque Etat continue à s'entredéchirer pour obtenir toujours plus. Mais là n'est pas la question. Qu'apporterait en somme ce "Traité de Lisbonne", cette Constitution européenne échapée in-extremis d'une mort tragique. Bien sûr, elle a subi une cure d'amaigrissement et une séance lourde de lifting, mais les avancées sont là. Quelles sont elles?



En premier lieu, des termes obsolètes tels que "Ecu" disparaissent au profis d' "Euro", de même pour le "marché commun" qui devient le "marché unique".

Ensuite, les réglements, directives ou décisions votées par le Parlement européen sont désormais nommés "actes législatifs", ce qui devrait éviter à la France de dénoncer la méchante Commission, qui elle se chargera des "Actes d'exécution". On distingue bien qui est est l'exécutif et qui est le législatif dans l'affaire.

Le Traité peut être révisé, et plusieurs modalités nouvelles et moins lourdes le permettent. Une grande nouveauté est l'élection du Président de la Commission par le Parlement européen. Il ne s'agit plus d'une simple approbation du candidat voulu par les Etats membres.

Le Président du Conseil européen est quand à lui élu pour 2 ans, ce qui rend plus stable une présidence qui actuellement change tous les 6 mois, présidée à tour de rôle par chaque Etat membre. De même, le Haut Représentant pour les Affaires étrangères présidera le Conseil des Affaires étrangères, ce qui est quand même plus logique.

Enfin, le changement majeur est la possibilité d'initiative citoyenne. Tout citoyen européen peut "inviter" la Commission européenne à soumettre une "proposition appropriée", qui peut alors déboucher sur un acte législatif européen. L'initative citoyenne requiert l'approbation d'un million de citoyens européens, ce qui est très faible en regard de la population de l'UE-27 (environ 500 millions d'habitants).

dimanche 9 septembre 2007

De l'espionnage industriel en milieu confiné.

Cet après-midi, le Soleil ayant décidé d'illuminer la Lorraine, je me suis décidé à poncer la porte d'entrée. Travail ô combien enrichissant intellecturellement, mais que ceux qui n'ont pas vu une porte en chêne sans ses soixante années de peintures ne peuvent pas comprendre. C'est à cet instant précis que l'on maudit la mode des années 70 qui appliquait sur le bois de la peinture "immitation bois" (je n'ai toujours pas compris la logique d'ailleurs). Heureusement, cet peinture d'un aspect collant et difficile à enlever n'est presente que sur des zones localisées (comprennez les zones inaccessibles et donc les plus difficiles à poncer).

Tout celà serait en tous cas très agréable si la voisine d'en face ne semblait pas trouver mes activités de poncages plus passionnante que les Feux de l'amour. Peut être jugeait elle qu'avec son âge avancé, les contorsions éffectuées par son coup pour suivre chacun de mes mouvements lui étaient bénéfiques. Quoi qu'il en soit, cachée derrière les rideaux de sa véranda, ne laissant dépasser que ses jambes, elle a suivi avec assiduité chacun de mes déplacement. Mais le journal posé sur ses genoux devait sans doute servir d'alibi. Mais peut on réellement croire qu'une personne lit le journal alors qu'elle ne l'a même pas ouvert.

Ceci dit, je devrais être ravi d'être plus interessant que Top Model; Amour Gloire et Beauté; Amoureusement vôtre; Derrick; le Renard; Un cas pour deux; Perry Masson; Santa Barbara et autres séries cruchonnes. Mais je ne suis pas ravi que mes moindres faits et gestes soient espionnés. Dois je attaquer ma voisine d'en face devant la Cour de Justice des Communautés européennes pour violation à la vie privée. Je sais que ce n'est pas du ressort de la Cour; mais c'est celle qui est le plus proche de mon lieu de travail.... j'ai juste à traverser la route.

dimanche 19 août 2007

Qui connait Exbrayat?

Devant l'étendue de ses romans policiers qui est réédité chaque année, telle est la question. N'est il pas malheureux de devoir chercher des tomes d'occasion chez des libraires perdus dans les petits villages de province. Même Agatha Christie n'a pas atteint cet état de desinterêt de la population pour ses romans. Peu de gens savent en effet qui est Charles Exbrayat, et moi même, avant ce jour de 2001, je ne savais pas. C'est en fouillant dans les livres de mon grand-père que j'ai découvert La Belle Véronaise. Après m'être demandé: mais c'est quoi ce truc bizarre, j'ai compris que c'était du roman policier humoristique et je suis tombé sous le charme.

Mon personnage préféré reste cependant Imogène McCarthery, "l'amazone à la chevelure de feu et d'un patriotisme exacerbé qui met à genoux les Anglais les plus coriaces (ses ennemis jurés) et, surtout, le sergent McClostaugh, coupable d'être né dans les Borders (et non dans les Highlands...)." Personnage haut en couleur, elle met sens dessus-dessous la petite ville de Callander, dans les Trossachs, tout en aidant à sa manière à la resolution d'enquêtes policières (c'est un roman policier quand même).

Bien sûr, Exbrayat fait parfois quelques erreurs sur l'histoire écossaise, mais on lui pardonne volontiers, parce que c'est drôle, que c'est plaisant et que c'est bien tout simplement! Certains me diront que ce n'est pas de la "grande littérature". Et alors? La grande littérature sert à dégouter les collégiens de lire et fait passer le livre pour un objet maudit, ou tout du moins chiant. Et puis, "les grands ne sont grands que parce que nous sommes à genoux! Levons nous!" Oups, je crois que je me suis trompé de référence, mais vous comprenez ce que je veux dire.

jeudi 16 août 2007

J'ai testé pour vous le travail transfrontalier


Depuis aujourd'hui, je travaille officiellement à Luxembourg, dans un bâtiment situé exactement entre la Cour de Justice des Communautés européennes et la Deustche Bank. Mes fenêtres pleines de plantes qui n'ont pas du être arosées depuis l'été dernier ont une vue plongeante sur les bureaux d'en face, me donnant l'impression d'être dans un gigantesque aquarium.

Je connaissais le clavier Azerty, j'ai eu à me battre avec le Qwerty. Mais aucun de ces deux claviers n'a jamais égalé le degrès de technicité du clavier luxembourgeois qui est tout simplement un mélange hybride entre le Qwerty et l'Azerty tout en arborant à certains endroit des lettres germaniques assez étranges. Ma première action de la journée sur mon ordinateur a cependant été d'installer Firefox, parce que c'est quand même mieux qu'Internet Explorer. Puis, on m'a donné un beau dossier intitulé "l'économie luxembourgeoise", qui finalement n'a pas servi à grand chose, étant donné qu'il datait de 2001 et que j'ai rapidement demandé des données plus récentes. Ces chiffres de l'âge de pierre donnaient en effet une croissance de 0,5% pour le Luxembourg.

Mais travailler là bas c'est aussi devoir passer 4 fois par jour devant le portrait du Grand-Duc Henri, et trois fois devant sa statue. Il faut aussi admirer l'extrême générosité de l'employeur qui offre thé, bouteilles d'eau, café et jus d'orange à volonté. Même le journal est à la généreuse disposition des employés. Son seul défaut: il est en allemand, avec quelques encarts en luxembourgeois. Lorsque les collègues se mettent à parler luxembourgeois, la partie est perdue d'avance. Ca ne ressemble à rien, même pas à de l'allemand. Mais j'ai demandé à suivre des cours de luxembourgeois, rien que pour comprendre ce que me raconte le chauffeur de bus. Néanmoins, je retire de cette journée une énorme satisfaction; je sais dire bonjour en luxembourgois.

Et après cette journée découverte, passer une heure dans les transports en commun pour rentrer en France. Heureusement, il y avait Aviva (le livre de Christine Arnothy, pas la compagnie d'assurance).

jeudi 9 août 2007

Lëtzebuerg (avec l'accent, s'il vous plait...)

Luxembourg; vallée de la Pétruse! Capitale du Grand-Duché de Luxembourg (je n'ose même pas imaginer la taille d'un duché tout court). A titre de comparaison, un duché tout-court fait en moyenne quatre fois la taille du Grand-Duché. Peut être s'agit il d'une erreur de traduction du luxembourgeois au français (langue officielle du pays faut il le rappeler).

Le passage de la France aux Luxembourg est cependant plus dépaysant qu'un passage de la France à l'Angleterre tant le contraste est saisissant. Si la France se caractérise par le bord des rails taqués, jonchés d'immondices et d'herbe grimpantes, rien de cela au Luxembourg. Les maisons luxembourgeoises ont toutes des jardins bien entretenus et des façades pimpantes, mais ce n'est pas le cas en France. Ne parlons pas de l'absence de chewing-gums sur les trottoirs luxembourgeois ou du luxe ostentatoire des quais de gare (en pavé de granite).

Pourtant, on ne peux pas dire que c'est parce que la jeunesse défavorisé du Luxembourg va travailler dans les banques du pays, puisque ce sont les Français qui y sont. Qu'est ce qui explique alors une telle différence? Comment même peut ont expliquer qu'un pays qui a une TVA ridicule, des impôts faibles puissent dépenser autant pour ses villes, sa population et ses réseaux de transport?

Et les Luxembourgeois fatigués de leur journée peuvent même aller se détendre au Night Club Chez-Nous, situés à deux pas du siège d'Arcelor (ci-contre) et près de la gare.... mais c'est dommage parce que le dernier train est à 10h30... Le système de bus s'il semble assez perfectionné n'en est cependant pas moins cher: 1,50 euros le ticket, à côté le ticket de Métro parisien parait limite bon-marché. Si la Gare est petite... quel luxe. A croire que le but inavoué est d'impressionner le travailleur frontalier français. Mais pour arriver à cette fin, il fallait éviter de mettre dans les librairies les photos de la famille grand-ducale. On dirait en effet que les enfants (les petits-princes? les petits-ducaux? les unterduc?) ont été échangés au berceau avec les enfants du parrain de la mafia sicilienne. Mais peut être qu'ils ne sont pas encore au courant que la gomina n'est plus à la mode.

dimanche 5 août 2007

De retour de Cornouaille

Après quatre heures passées dans un train à voir défiler les paysages de l'Ile de France, du Pays de la Loire et de la Bretagne, l'arrivée à Quimper fait figure d'évènement salutaire. Les abords de la gare ne présentent pas d'intérêt remarquable, si ce n'est que c'est une jolie gare, et plus on pousse vers le centre plus la richesse de la ville se révèle devant les yeux ébahis du visiteur.

J'avais gardé de ma dernière visite à Quimper le souvenir flou d'une cathédrale d'une blancheur incomparable à l'intérieur, et surtout, une atmosphère de maisons à colombages à perte de vue. Quimper, c'est tout ça, c'est vrai, mais j'en avais oublié les flèches impressionnantes de la cathédrale, le sympathique parc situé à côté, et surtout ces deux petites rivières qui donnent un charme si particulier à la ville. En particulier l'Odet parcouru de multiples ponts fleuris.

C'était cependant une très mauvaise idée de visiter Quimper ce jour puisqu'il s'agissait du jour de la grande braderie. Je me suis donc perdu entre les odeurs de saucisses grillées et les bibelots pseudo-africains, cherchant désespérément à sortir de cette foule dense. Je vis alors une petite épicerie comme un refuge salutaire, qui me permis de reprendre des forces avant d'entrer dans la cathédrale.

L'intérieur est moins blanc qu'il n'y a quatre mais tout de même impressionnant de propreté! Il est cependant à déplorer les enfants qui courent et hurlent entre les travées et qui prennent la cathédrale pour une cour de récréation. J'ai finalement terminé mon expédition par un passage dans l'une des librairies de Quimper, pour m'acheter un livre de Barjavel, passage en Bretagne oblige. En effet, à chaque retour de Bretagne en TGV, je me suis vu lire un livre de cet auteur et je n'avais pas envie de rompre cette tradition lustrale. Mais pour quatre heures de train, longue durée il faut l'avouer, les gens semblent conscient qu'un livre ne vous suffira pas et se mettent à vous parler spontanément. Je ne sais si c'est la Bretagne qui en est la cause, mais c'est bien sympathique en tous cas!

vendredi 20 juillet 2007

Pierrefonds


Pierrefonds, petite bourgade à l'orée de la forêt de Compiègne possède entre autres un lac, une rivière, de très jolies rues, un supermarché ouvert le dimanche qui vend des piles pour appareil photos et une jolie petite église. Mais le principal attrait de Pierrefonds est perché au sommet des colinnes. Ses huit tours surplombent élégamment la ville de leur ombre puissante. Je veux parler du château de Pierrefonds bien sûr.

L'histoire du château reste pleine de mystère puisque la guide n'était pas très claire, confondait Richelieu et Mazarin; parlait de la Fronde sous Louis XIII et prenait le fils de Gabrielle d'Estrées pour son père.

Le château en lui même est très interessant dans la mesure où il représente le Moyen-Âge réinventé par le XIXème siècle. On remerciera à ce titre Violet-le-Duc (Eugène pour les intimes). Si l'extérieur semble tout ce qu'il y a de plus présentable (une grand partie des murs étaient encore debout), les tours presentent une double toiture assez etonnante. L'art gothique present à certains endroits du château présente des formes de Bretzel géants assez surprenantes; mais pas autant que les gigantesques salamandres qui font office de gargouilles et qui font sourire par leur côté ridicule.

La cour intérieure du château présente quand à elle un mélange surprenant de tous les styles possibles et imaginables que le Moyen-Âge et la Renaissance aient pu compter. Imitant par certains points les escaliers à double révolution de Blois et la facade de la Ste Chapelle. L'intérieur quand à lui est assez original puisqu'il présente des décors peints alors que les murs intérieurs des châteaux du Moyen-Âge n'étaient pas peints, si ce n'est leurs plafonds, car les murs étaient couverts de tapisseries.

L'ensemble est de ce fait très interessant et assez surprenant et mérite réellement une visite et la ville de Compiègne a côté n'est pas non plus dépourvue de charme.

mardi 17 juillet 2007

Le 14 juillet (suite et fin)


Dans notre belle contrée qu'est la France, le 14 juillet donne généralement lieu à des feux d'artifices dans les grandes villes. Paris étant une grande ville, les feux d'artifices y ont lieu le 14 à proximité de la Tour Eiffel. Habitant à proximité de la Tour Eiffel, je pouvais bénéficier du luxe rare de regarder le feu d'artifice depuis la fenêtre de ma chambre, faire enfin ce que font ces gens qui regardent les évènements du haut de leur balcon (bon d'accord, j'ai pas de balcon mais c'est tout comme). J'ai donc bu bénéficier de ce spectacle rare depuis chez moi avec mon thé à la main.
Lorsque le feu d'artifice s'est achevé, une foule impressionnante s'est massée en bas de chez moi pendant deux heures en flots continus; c'était assez surprenant; je n'avais jamais vu autant de personnes agglutinées à un même endroit au même moment. Ça me faisait limite penser à une fourmilière géante. Puis vers une heure du matin le flot humain s'est fait moins dense et le calme a repris.

lundi 16 juillet 2007

Le 14 juillet


Le 14 juillet, comme son numéro l'indique, est situé deux jours après le 12 juillet et un jour avant le 15 juillet. Étant sur Paris cette année pour cette fête bucolique qu'est la fête nationale, je me devais d'aller voir le défilé sur les Champs-Elysée (ce qui justifie le côté bucolique). Dès les premières lueurs de l'aube, les rues de Paris étaient coupées à la circulation - toutes? non. Dès 8 heures les rues menant au Champs-Elysées étaient noires de monde et c'est à la force de nos jambes et notre détermination à voir l'armée belge (les Luxembourgeois provoquaient tout autant notre enthousiasme) que nous sommes arrivés à nous hisser au cinquième rang derrière les barrières.

C'est à cet endroit, sous un soleil de plomb, pendant deux heures, que nous avons attendu qu'une activité quelconque ait lieu. Nous étions idéalement situés entre le bon père de famille qui fait monter sa fille sur les épaules à chaque fois que je veux prendre une photo, et la bonne mère de famille qui s'exclame toutes les 3 secondes: "mais je ne vois toujours pas Marie-Clémence".

Pendant deux heures, les seules animations que nous eûmes fut le passage des troupes par un général dont je ne me souviens plus du nom, puis par Nicolas Sarkozy, et c'est enfin, après deux heures et trente sept minutes d'attentes que le défilé a enfin commencé.

Les avions de la patrouille de France sont passés au dessus des Champs-Elysées, suivi d'une traînée bleu-blanc-rouge. Puis les troupes des armées européennes ont commencé à défiler, en même temps que les mirages 2000 et rafales. Après les troupes européennes venaient les écoles militaires françaises, puis les différents corps d'armée à pied, la cavalerie et enfin, les divers armements lourds (chars, anti DCA, etc....), le tout terminé par les pompiers.

Finalement, ma plus grande surprise fut de ne pas avoir entendu l'hymne national, mais au contraire l'hymne européen. Par contre, terminer un défilé du 14 juillet sur la marche "En passant par la Lorraine", c'est sympa, mais un peu bizarre malgré tout.

vendredi 22 juin 2007

Mais où est passé Karajan?


Hier 21 juin, fête de la musique comme tout le monde le sait. On parle de moins en moins d'Alcine et de ciel qui l'embrasera pour le solstice d'été, et de plus en plus de musique. Pour l'occasion, le Sénat offrait la Symphonie fantastique de Berlioz, dirigée par Myung-Whun Chung accompagné de l'Orchestre philarmonique de Radio France.
Le premier interêt d'un concert classique est d'entendre les instruments directement, ce qui rend une sonorité pure et inégalée. Il y avait cependant dans la cours du Sénat des enceintes grésillantes du plus mauvais effet. Et lorsque tous les instruments jouaient en même temps, on aurait cru à un bruit de casserole fort peu agréable à l'oreille.
Parlons à présent du concert en lui même. Myung-Whun Chung a dirigé le concert sans passion jusqu'à la Marche au supplice. Je ne sais pas si c'est le nom du morceau qui l'a inspiré, mais c'était un désastre. Ma version CD de 1975 n'a rien à lui envier. Et surtout, elle ressemblait à une marche au supplice, pas à un espèce de trottinement que Myung-Whun Chung a du confondre dans sa partition avec le Bal du début. Sa Marche au supplice ne dégageait absolument rien, ni force musicale, ni tension de celle-ci.
Heureusement, il s'est rattrapé avec le Songe d'une nuit de Sabbat, qui s'est avéré assez réussi.

Mais cela me permet maintenant d'apprécier avec le sentiment de détenir une pièce rare, ma Symphonie fantastique de Karajan, qui dégage vraiment quelque chose, une force et une puissance musicale inégalée.

lundi 11 juin 2007

Le Soleil se lève à l'Est


Le TGV qu'on nous promettait depuis 1981 est enfin arrivé. Les premiers changements sont palpables dès l'arrivée en gare de Metz. La gare a été renovée pour l'occasion et le Salon des Premières classes de 1908 qui avait été remplacé pour un temps par les guichets vient aceuille maintenant des boutiques. Même le Relay a été rénové pour l'occasion débouchant sur une vaste salle transformée en librairie. Les lustes sont toujours aussi impressionnants que les proportions de la salle. Il faut cependant regretter que les peintures representant les paysages mosellans aient été couvertes par de la peinture blanche.

Parti à 8h55 de Metz, en vitesse normale, il a est passé devant le "Café de la frontière" qui marque le passage en Meurthe-et-Moselle environ 20 minutes plus tard. Il s'est alors mis à accelerer brusquement après Pagny-sur-Moselle. Les gens se sont tus et tout bruit s'est alors arrêté dans le compartiment lorsque le train a pris de la vitesse. Un silence de mort regnait et Le TGV s'est élancé à 320 km/h. C'était impressionnant.

L'avantage du TGV-Est, c'est qu'il va vite, mais en contrepartie, il ne passe plus par les vertes colinnes de la Lorraine, mais sur des lignes droite au coeur d'un paysage d'une platitude desespérante. De plus, force est de constater que Christian Lacroix devrait se contenter de faire des articles de mode et non des sièges TGV, car même ceux des vieux corails étaient plus confortable. Mais arrivés à Paris-Est à 10h19, on se sent impressionné par le voyage!

jeudi 7 juin 2007

Un tour à Tours


Le week end dernier je suis allé à Tours pour revoir Julia, Colin, Adele et Laura. Le tout sous un soleil de plomb qui a forcé Colin à prendre une douche à trois heures de l'après-midi ce samedi. J'ai pu redécouvrir les joies simple du Scottish blend tea et de l'accent écossais... et de ma chemise verte.

J'insère quelques photos maintenant pour illustrer mes propos (ou comment je découvre comment on se sert d'un blog...)

mardi 5 juin 2007

Ca faisait longtemps...

Bon, de nombreuses personnes m'ayant critiqué pour ma non tenue de blog, voici donc un petit commentaire de ma part. Je me suis dit qu'il fallait recommencer en douceur. Dès lors, après la victoire du SNP aux éléctions en Ecosse, je me suis dit qu'il fallait remettre ce petit récit que j'avais écrit en Ecosse avant leur victoire. Le revoici donc:

Fighting the Unicorn

Parce que la vaste population du Royaume-Uni de part son Histoire diverse, ses origines mouvementées et ses problèmes relationnels permanents s’adore, il serait vulgaire de considérer une mésentente quelconque entre ses habitants. Et aussi parce que le Moyen Age, c’était tellement mieux, parce que tous ces peuples avaient chacun leur petit bout de terrain, et parce que le guerre entretenait de bons rapports de voisinage, il serait grand temps de suivre les conseils– bien qu’ils n’aient pas été proposés en ces termes – du Scottish National Party : en ce début de Millénaire, retournons au Moyen Age.

En juillet 2007, pour célébrer la victoire du ‘oui’ au referendum sur l’independance de l’Ecosse avec pour thème « sans les Anglais, avec la Reine », le Scottish National Party (SNP), le parti au gouvernement, fait brûler le Parlement d’Ecosse. Ce dernier ayant été construit par un architecte espagnol, il s’agit d’une preuve irréfutable de l’impérialisme anglais. La Reine, au balcon du Palais Royal d’Edinburgh critique cet acte « lâche et traître d’une partie du peuple écossais » et se fait alors lapider par une foule de Glasgewiens hostiles.

La mort de la reine plonge la Grande-Bretagne dans le chaos. Le nouveau roi Charles III – prénom qui, il faut le reconnaître, n’a jamais été heureux pour un monarque - étant en déplacement au Japon, c’est la reine Camilla qui se rend à Westminster pour recevoir l’hommage des pairs. La baronne Thatcher refuse de rendre hommage, se jugeant trop vielle pour se courber. Le parti conservateur l’imite aussitôt et refuse de reconnaître Charles III comme roi d’Angleterre et d’Irlande du Nord (l’Ecosse étant indépendante depuis la veille). C’est l’épisode de la ‘Very Glorious Revolution’ conduite par Margaret Thatcher. Elle a avoué par ailleurs dans une interview au Sun « Dennis aurait adore être roi d’Angleterre ». Charles III se réfugie alors au Pays de Galles, alors même que le Pays de Galles se soulève contre l’oppression anglaise. La reine Camilla, restée à Londres se fait emprisonner dans la Tour de Londres et Margaret Thatcher se proclame reine d’Angleterre. Devant cet événement inattendu pour un pays développé, Sheffield et le Nord de l’Angleterre se révoltent « parce qu’ils n’aiment pas les posh anglais du Sud ». Londres voulant garder son statut économique pendant la révolution se déclare indépendante et expulse Margaret Thatcher et ses acolytes dans le Kent pour aller faire leurs bêtises. La reine Camilla quand à elle meurt en apprenant que le roi Charles III s’est fait décapiter au Pays de Galles a l’issue d’un procès exemplaire.

Mais retournons à nos moutons. En Ecosse, la guerre civile fait rage. Glasgow refuse de reconnaître Edinburgh comme capitale de l’Ecosse. Cet épisode sanglant de l’histoire écossaise est connu sous le nom de « guerre des deux brasseries ». Les Edimbourgeois se mettent en effet a bombarder Glasgow en prenant des cibles stratégiques : les brasseries. Glasgow réplique alors en détruisant les brasseries édimbourgeoises. La réconciliation semblant inconcevable à ce stade, la République d’Ecosse se divise en deux : la République d’Ecosse de l’Est et la République d’Ecosse de l’Ouest. Les deux Etats s’accordent cependant pour reconnaître que les noms de leurs pays ne sont pas heureux, rappelant par trop la division identitaire en Allemagne. Lors de l’accord histoire de « Camp bouseux » une prairie située a la limite des deux Etats, ils signent un traité visant à changer le nom de leur Etat. L’Ecosse de l’Ouest devient la République de Strathclyde (capitale : Glasgow) et la l’Ecosse de l’Est devient la République des Lothians (capitale : Edinburgh). Le traite stipule également que chacun des deux Etats représente l’Ecosse toute entière.

Glasgow n’ayant jamais eu de château et en mal de folklore, le chef du SNP, Alex Salmond se proclame roi de Strathclyde. Le musée de Kelvingrove est vidé de son contenu et devient le Palais de la nouvelle dynastie, la dynastie des Salmond. Le roi Alex Ier refuse cependant d’octroyer un Parlement « car ce n’est pas l’essentiel ». Devant tant d’audace, le Sud de l’Ecosse se révolte. Alex Ier fait alors tirer sur la foule. Le lendemain, des anarchistes du Sud de l’Ecosse assassinent le roi alors que celui-ci se rendait au pub dans son carrosse. Son fils, le nouveau roi Jamie Ier décide d’envahir le Sud de l’Ecosse. Les habitants pratiquent la technique du mouton brûlé pour affamer les Glasgewiens et vont se réfugier chez les Edimbourgeois leurs voisins – ralliés à leur cause. Glasgow envahit alors Edimbourg. La population se réfugie dans le château. Glasgow fait alors le siège du château d’Edinburgh pendant trente-deux jours et trente-deux nuits. Sans alcool pour survivre, les Glasgewiens se retirent, Edinburgh gagne la bataille, mais pas la guerre.

Le roi Jamie 1er , pour se venger, interdit à sa femme, dont la cousine par alliance au troisième degrés est née à Edinburgh de s’habiller en bunny rose pour aller au pub. Le drame est évité car elle se console en portant son T-shirt préfèré, celui oui il est écrit « fuck me right now ». Le roi Jamie réfléchit a un plan de vengeance plus terrible encore et se plonge alors dans la lecture des archives du Sun.

La situation de Stirling est toujours problématique. En effet, de part sa position stratégique, la ville est divisée en deux : le Nord (les Highlands) pour Edinburgh et le Sud (Les Lowlands) pour Glasgow. Le roi Jamie décide donc d’envahir le Nord de Stirling, pour le contrôle de la route vers les Highlands. Le lendemain, la bataille de Stirling, quatrième du nom a lieu. Le roi Jamie s’étant concentré sur le film Braveheart pour étudier le terrain, cela s’est révélé une erreur stratégique. Le roi Jamie se fait capturer par Edinburgh. Sa libération eut un prix : tout Stirling appartient aux Edimbourgeois. Conscient de la stupidité de leur roi, les Highlands et les Islands se révoltent et proclament leur indépendance. S’ensuit la création de deux royaumes : le royaume des Isles et le royaume des Hautes-Terres. John Macleod reprend alors le titre dont il a été privé au XVème siècle.

Pendant ce temps à Glasgow, le roi est impopulaire. Les finances étant au plus bas, le roi décide de convoquer un Parlement. Le lieu choisi est Ibrox stadium. Les catholiques, les athées, les agnostiques, et une poignée de protestants s’insurgent face à cette décision et mettent à sac le Palais royal. Le roi Jamie finit la tête au bout d’une pique. Sa sœur Ursula lui succède. Son inexpérience politique conduit le Royaume à l’implosion, entre la République-royaliste protestante, la République celtique et le Royaume du Chardon. Ce dernier reste fidèle à la monarchie, mais refuse de reconnaître la reine Ursula. Devant tant d’adversité, celle-ci décide d’aller à Londres pour faire du shopping. Des anarchistes du Sud de l’Ecosse détruisent alors l’avion grâce à un tir de DCA. Le fils d’Ursula, Brian, devient roi à l’âge de trois mois. La régence est donnée à sa tante, la Princesse Brenda-Pamela. Celle-ci tenta d’empoisonner l’enfant en lui donnant à boire de l’eau. Hélas, il s’agissait de l’eau donnée par la fée Carabosse, de l’eau qui rendait quiconque la buvait invincible. De rage, Brenda-Pamela décide d’organiser un meeting européen de natation.

Elle décide accessoirement d’inviter le Prince William, de la monarchie déchue à Glasgow. Celui-ci décide en premier lieu de s’arrêter dans sa résidence de Balmoral. Là, il se fait attaquer par des mamies écossaises dont les caniches se sentent oppressés par la présence du Prince sur le gazon. Ce dernier se fait alors battre à mort à coup de parapluies. Les mamies écossaises proclament alors la République libre des Caniches. Edinburgh réprime l’événement dans le sang de caniche et Brigitte Bardot commence à s’intéresser à l’Ecosse.

Edinburgh voudrait reconstituer l’ancienne Calédonie et donc envahir le nord de l’Angleterre, ceci afin de récupérer le territoire compris entre les Borders Ecossais et le mur d’Hadrien. La France propose spontanément son aide et envoie des forces bretonnes sur place. Les Bretons mettent a sac et envahissent Carlisle et proclament le Royaume de Bretagne libre, demandant à tous les Bretons de venir les rejoindre dans cet espace de liberté. Les nationalistes corses, intéresses par le concept rejoignent les mercenaires bretons et proclament la République de Corse à Newcastle et obligent les habitants de la ville à parler le corse. Ceux qui refusent sont massacrés au sommet d’une pyramide construite spécialement pour l’occasion. Edinburgh qui a l’impression de s’être fait rouler dans la farine de blé noir, demande alors l’aide des Saxons. Ceux-ci sont enthousiastes à l’idée de chasser les Bretons une fois de plus, comme au premier millénaire. Leur bateau est cependant coulé par les Corses qui avaient reconnu des traîtres du continent.

Face au militarisme grandissant d’Edinburgh, Glasgow riposte et la régente Brenda-Pamela impose la loi martiale. Elle décide de réunifier Glasgow et envahit donc les républiques alentour. Les Glasgewiens voulant fuir l’oppression vont se réfugier à Edinburgh et face à cette situation désastreuse, la régente décide de construire le mur de Brian, afin d’éviter aux « ennemis de la liberté de corrompre les esprits ». Glasgow place alors des miradors sur ses frontières. La présidente américaine, Hillary Clinton vient soutenir les habitants des Lothians en pleines élections de mi-mandat. Elle proclame alors devant la frontière, sa désormais célèbre phrase « je suis une berlinoise ».

Ce discours laisse les habitants d’Edimbourg dans la confusion et l’interrogation alors que Glasgow ressent cela comme une attaque personnelle. Le lendemain, Glasgow décide de détruire et d’envahir Edinburgh. La Princesse Brenda-Pamela ordonne d’envoyer des missiles sur cette « Sodome et Gomorrhe qui mérite d’être détruite ». Edinburgh est détruite. Les Américains, choques par la mort d’Hillary Clinton qui se trouvait dans un hôtel de la ville attaquent alors Glasgow et détruisent la ville.

Les Américains placent leur quartier général dans le château de Stirling et décident de conquérir toute l’Ecosse. Apres avoir massacré toute la population des Highlands, ils viennent à bout de la résistance. Le protectorat américain en Ecosse est établit. L’Ecosse est divisée en trois zones d’occupation : le Sud-Ouest pour les Etats-Unis, le Sud-Est pour les Bretons et les Corses, le Nord pour les Saxons.

dimanche 4 mars 2007

Les eaux dominicales

La piscine est toujours un lieu de détente. Certains croient cependant que vous faites de la natation parce que la vue des corps des autres est agréable à l'oeil. Ces gens qui commentent ces raisons ne sont sans doute pas myopes comme moi, et n'ont sans doute pas non plus commis l'imprudence de se rendre dans une piscine un dimanche matin.
Lorsque la piscine est remplie, le slalom entre les divers monstres marins qui peuplent ses eaux devient des plus hasardeux. Entre le cachalot, l'hydre des abysses et le chien ivre, tenter de faire un crawl sur 100 mètres devient un exercice à haut risque.
Ne parlons pas bien sur des enfants, nobles âmes innocentes que leur parents conduisent à grand renfort de bouées et autres artifices dans le "grands bain", sans doute pour risquer cette aventure perilleuse de nager en eaux troubles.
Ne vous attendez donc pas à voir Yasmine Bleeth surgir de l'eau en maillot de bain rouge. En premier lieu, les gens viennent à la piscine pour se donner bonne conscience, et leur embonpoint abdominal vous donnera surtout l'impression d'être né pour faire du mannequinat.

mardi 20 février 2007


Alors c'est formidable, je viens de créer ce blog. Devant l'immensité des perspectives qui me sont permises, je ne sais que faire. Je me contente donc d'un petit message inaugural pour justement inaugurer tout ça. Quoi qu'il en soit, ça promet de grandes rejouissances en perspective.

Je commence par une jolie petite image que j'avais pris l'an passé dans mon jardin, une photo qu'à coup sur, National Géographic m'envierait...