dimanche 9 septembre 2007

De l'espionnage industriel en milieu confiné.

Cet après-midi, le Soleil ayant décidé d'illuminer la Lorraine, je me suis décidé à poncer la porte d'entrée. Travail ô combien enrichissant intellecturellement, mais que ceux qui n'ont pas vu une porte en chêne sans ses soixante années de peintures ne peuvent pas comprendre. C'est à cet instant précis que l'on maudit la mode des années 70 qui appliquait sur le bois de la peinture "immitation bois" (je n'ai toujours pas compris la logique d'ailleurs). Heureusement, cet peinture d'un aspect collant et difficile à enlever n'est presente que sur des zones localisées (comprennez les zones inaccessibles et donc les plus difficiles à poncer).

Tout celà serait en tous cas très agréable si la voisine d'en face ne semblait pas trouver mes activités de poncages plus passionnante que les Feux de l'amour. Peut être jugeait elle qu'avec son âge avancé, les contorsions éffectuées par son coup pour suivre chacun de mes mouvements lui étaient bénéfiques. Quoi qu'il en soit, cachée derrière les rideaux de sa véranda, ne laissant dépasser que ses jambes, elle a suivi avec assiduité chacun de mes déplacement. Mais le journal posé sur ses genoux devait sans doute servir d'alibi. Mais peut on réellement croire qu'une personne lit le journal alors qu'elle ne l'a même pas ouvert.

Ceci dit, je devrais être ravi d'être plus interessant que Top Model; Amour Gloire et Beauté; Amoureusement vôtre; Derrick; le Renard; Un cas pour deux; Perry Masson; Santa Barbara et autres séries cruchonnes. Mais je ne suis pas ravi que mes moindres faits et gestes soient espionnés. Dois je attaquer ma voisine d'en face devant la Cour de Justice des Communautés européennes pour violation à la vie privée. Je sais que ce n'est pas du ressort de la Cour; mais c'est celle qui est le plus proche de mon lieu de travail.... j'ai juste à traverser la route.