
Hier 21 juin, fête de la musique comme tout le monde le sait. On parle de moins en moins d'Alcine et de ciel qui l'embrasera pour le solstice d'été, et de plus en plus de musique. Pour l'occasion, le Sénat offrait la Symphonie fantastique de Berlioz, dirigée par Myung-Whun Chung accompagné de l'Orchestre philarmonique de Radio France.
Le premier interêt d'un concert classique est d'entendre les instruments directement, ce qui rend une sonorité pure et inégalée. Il y avait cependant dans la cours du Sénat des enceintes grésillantes du plus mauvais effet. Et lorsque tous les instruments jouaient en même temps, on aurait cru à un bruit de casserole fort peu agréable à l'oreille.
Parlons à présent du concert en lui même. Myung-Whun Chung a dirigé le concert sans passion jusqu'à la Marche au supplice. Je ne sais pas si c'est le nom du morceau qui l'a inspiré, mais c'était un désastre. Ma version CD de 1975 n'a rien à lui envier. Et surtout, elle ressemblait à une marche au supplice, pas à un espèce de trottinement que Myung-Whun Chung a du confondre dans sa partition avec le Bal du début. Sa Marche au supplice ne dégageait absolument rien, ni force musicale, ni tension de celle-ci.
Heureusement, il s'est rattrapé avec le Songe d'une nuit de Sabbat, qui s'est avéré assez réussi.
Mais cela me permet maintenant d'apprécier avec le sentiment de détenir une pièce rare, ma Symphonie fantastique de Karajan, qui dégage vraiment quelque chose, une force et une puissance musicale inégalée.
1 commentaire:
Emeric, faut s'ouvrir à la modernité quand même!
Karajan est mort, enterré, et même salement amoché par les asticots maintenant!
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