vendredi 22 juin 2007

Mais où est passé Karajan?


Hier 21 juin, fête de la musique comme tout le monde le sait. On parle de moins en moins d'Alcine et de ciel qui l'embrasera pour le solstice d'été, et de plus en plus de musique. Pour l'occasion, le Sénat offrait la Symphonie fantastique de Berlioz, dirigée par Myung-Whun Chung accompagné de l'Orchestre philarmonique de Radio France.
Le premier interêt d'un concert classique est d'entendre les instruments directement, ce qui rend une sonorité pure et inégalée. Il y avait cependant dans la cours du Sénat des enceintes grésillantes du plus mauvais effet. Et lorsque tous les instruments jouaient en même temps, on aurait cru à un bruit de casserole fort peu agréable à l'oreille.
Parlons à présent du concert en lui même. Myung-Whun Chung a dirigé le concert sans passion jusqu'à la Marche au supplice. Je ne sais pas si c'est le nom du morceau qui l'a inspiré, mais c'était un désastre. Ma version CD de 1975 n'a rien à lui envier. Et surtout, elle ressemblait à une marche au supplice, pas à un espèce de trottinement que Myung-Whun Chung a du confondre dans sa partition avec le Bal du début. Sa Marche au supplice ne dégageait absolument rien, ni force musicale, ni tension de celle-ci.
Heureusement, il s'est rattrapé avec le Songe d'une nuit de Sabbat, qui s'est avéré assez réussi.

Mais cela me permet maintenant d'apprécier avec le sentiment de détenir une pièce rare, ma Symphonie fantastique de Karajan, qui dégage vraiment quelque chose, une force et une puissance musicale inégalée.

lundi 11 juin 2007

Le Soleil se lève à l'Est


Le TGV qu'on nous promettait depuis 1981 est enfin arrivé. Les premiers changements sont palpables dès l'arrivée en gare de Metz. La gare a été renovée pour l'occasion et le Salon des Premières classes de 1908 qui avait été remplacé pour un temps par les guichets vient aceuille maintenant des boutiques. Même le Relay a été rénové pour l'occasion débouchant sur une vaste salle transformée en librairie. Les lustes sont toujours aussi impressionnants que les proportions de la salle. Il faut cependant regretter que les peintures representant les paysages mosellans aient été couvertes par de la peinture blanche.

Parti à 8h55 de Metz, en vitesse normale, il a est passé devant le "Café de la frontière" qui marque le passage en Meurthe-et-Moselle environ 20 minutes plus tard. Il s'est alors mis à accelerer brusquement après Pagny-sur-Moselle. Les gens se sont tus et tout bruit s'est alors arrêté dans le compartiment lorsque le train a pris de la vitesse. Un silence de mort regnait et Le TGV s'est élancé à 320 km/h. C'était impressionnant.

L'avantage du TGV-Est, c'est qu'il va vite, mais en contrepartie, il ne passe plus par les vertes colinnes de la Lorraine, mais sur des lignes droite au coeur d'un paysage d'une platitude desespérante. De plus, force est de constater que Christian Lacroix devrait se contenter de faire des articles de mode et non des sièges TGV, car même ceux des vieux corails étaient plus confortable. Mais arrivés à Paris-Est à 10h19, on se sent impressionné par le voyage!

jeudi 7 juin 2007

Un tour à Tours


Le week end dernier je suis allé à Tours pour revoir Julia, Colin, Adele et Laura. Le tout sous un soleil de plomb qui a forcé Colin à prendre une douche à trois heures de l'après-midi ce samedi. J'ai pu redécouvrir les joies simple du Scottish blend tea et de l'accent écossais... et de ma chemise verte.

J'insère quelques photos maintenant pour illustrer mes propos (ou comment je découvre comment on se sert d'un blog...)

mardi 5 juin 2007

Ca faisait longtemps...

Bon, de nombreuses personnes m'ayant critiqué pour ma non tenue de blog, voici donc un petit commentaire de ma part. Je me suis dit qu'il fallait recommencer en douceur. Dès lors, après la victoire du SNP aux éléctions en Ecosse, je me suis dit qu'il fallait remettre ce petit récit que j'avais écrit en Ecosse avant leur victoire. Le revoici donc:

Fighting the Unicorn

Parce que la vaste population du Royaume-Uni de part son Histoire diverse, ses origines mouvementées et ses problèmes relationnels permanents s’adore, il serait vulgaire de considérer une mésentente quelconque entre ses habitants. Et aussi parce que le Moyen Age, c’était tellement mieux, parce que tous ces peuples avaient chacun leur petit bout de terrain, et parce que le guerre entretenait de bons rapports de voisinage, il serait grand temps de suivre les conseils– bien qu’ils n’aient pas été proposés en ces termes – du Scottish National Party : en ce début de Millénaire, retournons au Moyen Age.

En juillet 2007, pour célébrer la victoire du ‘oui’ au referendum sur l’independance de l’Ecosse avec pour thème « sans les Anglais, avec la Reine », le Scottish National Party (SNP), le parti au gouvernement, fait brûler le Parlement d’Ecosse. Ce dernier ayant été construit par un architecte espagnol, il s’agit d’une preuve irréfutable de l’impérialisme anglais. La Reine, au balcon du Palais Royal d’Edinburgh critique cet acte « lâche et traître d’une partie du peuple écossais » et se fait alors lapider par une foule de Glasgewiens hostiles.

La mort de la reine plonge la Grande-Bretagne dans le chaos. Le nouveau roi Charles III – prénom qui, il faut le reconnaître, n’a jamais été heureux pour un monarque - étant en déplacement au Japon, c’est la reine Camilla qui se rend à Westminster pour recevoir l’hommage des pairs. La baronne Thatcher refuse de rendre hommage, se jugeant trop vielle pour se courber. Le parti conservateur l’imite aussitôt et refuse de reconnaître Charles III comme roi d’Angleterre et d’Irlande du Nord (l’Ecosse étant indépendante depuis la veille). C’est l’épisode de la ‘Very Glorious Revolution’ conduite par Margaret Thatcher. Elle a avoué par ailleurs dans une interview au Sun « Dennis aurait adore être roi d’Angleterre ». Charles III se réfugie alors au Pays de Galles, alors même que le Pays de Galles se soulève contre l’oppression anglaise. La reine Camilla, restée à Londres se fait emprisonner dans la Tour de Londres et Margaret Thatcher se proclame reine d’Angleterre. Devant cet événement inattendu pour un pays développé, Sheffield et le Nord de l’Angleterre se révoltent « parce qu’ils n’aiment pas les posh anglais du Sud ». Londres voulant garder son statut économique pendant la révolution se déclare indépendante et expulse Margaret Thatcher et ses acolytes dans le Kent pour aller faire leurs bêtises. La reine Camilla quand à elle meurt en apprenant que le roi Charles III s’est fait décapiter au Pays de Galles a l’issue d’un procès exemplaire.

Mais retournons à nos moutons. En Ecosse, la guerre civile fait rage. Glasgow refuse de reconnaître Edinburgh comme capitale de l’Ecosse. Cet épisode sanglant de l’histoire écossaise est connu sous le nom de « guerre des deux brasseries ». Les Edimbourgeois se mettent en effet a bombarder Glasgow en prenant des cibles stratégiques : les brasseries. Glasgow réplique alors en détruisant les brasseries édimbourgeoises. La réconciliation semblant inconcevable à ce stade, la République d’Ecosse se divise en deux : la République d’Ecosse de l’Est et la République d’Ecosse de l’Ouest. Les deux Etats s’accordent cependant pour reconnaître que les noms de leurs pays ne sont pas heureux, rappelant par trop la division identitaire en Allemagne. Lors de l’accord histoire de « Camp bouseux » une prairie située a la limite des deux Etats, ils signent un traité visant à changer le nom de leur Etat. L’Ecosse de l’Ouest devient la République de Strathclyde (capitale : Glasgow) et la l’Ecosse de l’Est devient la République des Lothians (capitale : Edinburgh). Le traite stipule également que chacun des deux Etats représente l’Ecosse toute entière.

Glasgow n’ayant jamais eu de château et en mal de folklore, le chef du SNP, Alex Salmond se proclame roi de Strathclyde. Le musée de Kelvingrove est vidé de son contenu et devient le Palais de la nouvelle dynastie, la dynastie des Salmond. Le roi Alex Ier refuse cependant d’octroyer un Parlement « car ce n’est pas l’essentiel ». Devant tant d’audace, le Sud de l’Ecosse se révolte. Alex Ier fait alors tirer sur la foule. Le lendemain, des anarchistes du Sud de l’Ecosse assassinent le roi alors que celui-ci se rendait au pub dans son carrosse. Son fils, le nouveau roi Jamie Ier décide d’envahir le Sud de l’Ecosse. Les habitants pratiquent la technique du mouton brûlé pour affamer les Glasgewiens et vont se réfugier chez les Edimbourgeois leurs voisins – ralliés à leur cause. Glasgow envahit alors Edimbourg. La population se réfugie dans le château. Glasgow fait alors le siège du château d’Edinburgh pendant trente-deux jours et trente-deux nuits. Sans alcool pour survivre, les Glasgewiens se retirent, Edinburgh gagne la bataille, mais pas la guerre.

Le roi Jamie 1er , pour se venger, interdit à sa femme, dont la cousine par alliance au troisième degrés est née à Edinburgh de s’habiller en bunny rose pour aller au pub. Le drame est évité car elle se console en portant son T-shirt préfèré, celui oui il est écrit « fuck me right now ». Le roi Jamie réfléchit a un plan de vengeance plus terrible encore et se plonge alors dans la lecture des archives du Sun.

La situation de Stirling est toujours problématique. En effet, de part sa position stratégique, la ville est divisée en deux : le Nord (les Highlands) pour Edinburgh et le Sud (Les Lowlands) pour Glasgow. Le roi Jamie décide donc d’envahir le Nord de Stirling, pour le contrôle de la route vers les Highlands. Le lendemain, la bataille de Stirling, quatrième du nom a lieu. Le roi Jamie s’étant concentré sur le film Braveheart pour étudier le terrain, cela s’est révélé une erreur stratégique. Le roi Jamie se fait capturer par Edinburgh. Sa libération eut un prix : tout Stirling appartient aux Edimbourgeois. Conscient de la stupidité de leur roi, les Highlands et les Islands se révoltent et proclament leur indépendance. S’ensuit la création de deux royaumes : le royaume des Isles et le royaume des Hautes-Terres. John Macleod reprend alors le titre dont il a été privé au XVème siècle.

Pendant ce temps à Glasgow, le roi est impopulaire. Les finances étant au plus bas, le roi décide de convoquer un Parlement. Le lieu choisi est Ibrox stadium. Les catholiques, les athées, les agnostiques, et une poignée de protestants s’insurgent face à cette décision et mettent à sac le Palais royal. Le roi Jamie finit la tête au bout d’une pique. Sa sœur Ursula lui succède. Son inexpérience politique conduit le Royaume à l’implosion, entre la République-royaliste protestante, la République celtique et le Royaume du Chardon. Ce dernier reste fidèle à la monarchie, mais refuse de reconnaître la reine Ursula. Devant tant d’adversité, celle-ci décide d’aller à Londres pour faire du shopping. Des anarchistes du Sud de l’Ecosse détruisent alors l’avion grâce à un tir de DCA. Le fils d’Ursula, Brian, devient roi à l’âge de trois mois. La régence est donnée à sa tante, la Princesse Brenda-Pamela. Celle-ci tenta d’empoisonner l’enfant en lui donnant à boire de l’eau. Hélas, il s’agissait de l’eau donnée par la fée Carabosse, de l’eau qui rendait quiconque la buvait invincible. De rage, Brenda-Pamela décide d’organiser un meeting européen de natation.

Elle décide accessoirement d’inviter le Prince William, de la monarchie déchue à Glasgow. Celui-ci décide en premier lieu de s’arrêter dans sa résidence de Balmoral. Là, il se fait attaquer par des mamies écossaises dont les caniches se sentent oppressés par la présence du Prince sur le gazon. Ce dernier se fait alors battre à mort à coup de parapluies. Les mamies écossaises proclament alors la République libre des Caniches. Edinburgh réprime l’événement dans le sang de caniche et Brigitte Bardot commence à s’intéresser à l’Ecosse.

Edinburgh voudrait reconstituer l’ancienne Calédonie et donc envahir le nord de l’Angleterre, ceci afin de récupérer le territoire compris entre les Borders Ecossais et le mur d’Hadrien. La France propose spontanément son aide et envoie des forces bretonnes sur place. Les Bretons mettent a sac et envahissent Carlisle et proclament le Royaume de Bretagne libre, demandant à tous les Bretons de venir les rejoindre dans cet espace de liberté. Les nationalistes corses, intéresses par le concept rejoignent les mercenaires bretons et proclament la République de Corse à Newcastle et obligent les habitants de la ville à parler le corse. Ceux qui refusent sont massacrés au sommet d’une pyramide construite spécialement pour l’occasion. Edinburgh qui a l’impression de s’être fait rouler dans la farine de blé noir, demande alors l’aide des Saxons. Ceux-ci sont enthousiastes à l’idée de chasser les Bretons une fois de plus, comme au premier millénaire. Leur bateau est cependant coulé par les Corses qui avaient reconnu des traîtres du continent.

Face au militarisme grandissant d’Edinburgh, Glasgow riposte et la régente Brenda-Pamela impose la loi martiale. Elle décide de réunifier Glasgow et envahit donc les républiques alentour. Les Glasgewiens voulant fuir l’oppression vont se réfugier à Edinburgh et face à cette situation désastreuse, la régente décide de construire le mur de Brian, afin d’éviter aux « ennemis de la liberté de corrompre les esprits ». Glasgow place alors des miradors sur ses frontières. La présidente américaine, Hillary Clinton vient soutenir les habitants des Lothians en pleines élections de mi-mandat. Elle proclame alors devant la frontière, sa désormais célèbre phrase « je suis une berlinoise ».

Ce discours laisse les habitants d’Edimbourg dans la confusion et l’interrogation alors que Glasgow ressent cela comme une attaque personnelle. Le lendemain, Glasgow décide de détruire et d’envahir Edinburgh. La Princesse Brenda-Pamela ordonne d’envoyer des missiles sur cette « Sodome et Gomorrhe qui mérite d’être détruite ». Edinburgh est détruite. Les Américains, choques par la mort d’Hillary Clinton qui se trouvait dans un hôtel de la ville attaquent alors Glasgow et détruisent la ville.

Les Américains placent leur quartier général dans le château de Stirling et décident de conquérir toute l’Ecosse. Apres avoir massacré toute la population des Highlands, ils viennent à bout de la résistance. Le protectorat américain en Ecosse est établit. L’Ecosse est divisée en trois zones d’occupation : le Sud-Ouest pour les Etats-Unis, le Sud-Est pour les Bretons et les Corses, le Nord pour les Saxons.