vendredi 20 juillet 2007

Pierrefonds


Pierrefonds, petite bourgade à l'orée de la forêt de Compiègne possède entre autres un lac, une rivière, de très jolies rues, un supermarché ouvert le dimanche qui vend des piles pour appareil photos et une jolie petite église. Mais le principal attrait de Pierrefonds est perché au sommet des colinnes. Ses huit tours surplombent élégamment la ville de leur ombre puissante. Je veux parler du château de Pierrefonds bien sûr.

L'histoire du château reste pleine de mystère puisque la guide n'était pas très claire, confondait Richelieu et Mazarin; parlait de la Fronde sous Louis XIII et prenait le fils de Gabrielle d'Estrées pour son père.

Le château en lui même est très interessant dans la mesure où il représente le Moyen-Âge réinventé par le XIXème siècle. On remerciera à ce titre Violet-le-Duc (Eugène pour les intimes). Si l'extérieur semble tout ce qu'il y a de plus présentable (une grand partie des murs étaient encore debout), les tours presentent une double toiture assez etonnante. L'art gothique present à certains endroits du château présente des formes de Bretzel géants assez surprenantes; mais pas autant que les gigantesques salamandres qui font office de gargouilles et qui font sourire par leur côté ridicule.

La cour intérieure du château présente quand à elle un mélange surprenant de tous les styles possibles et imaginables que le Moyen-Âge et la Renaissance aient pu compter. Imitant par certains points les escaliers à double révolution de Blois et la facade de la Ste Chapelle. L'intérieur quand à lui est assez original puisqu'il présente des décors peints alors que les murs intérieurs des châteaux du Moyen-Âge n'étaient pas peints, si ce n'est leurs plafonds, car les murs étaient couverts de tapisseries.

L'ensemble est de ce fait très interessant et assez surprenant et mérite réellement une visite et la ville de Compiègne a côté n'est pas non plus dépourvue de charme.

mardi 17 juillet 2007

Le 14 juillet (suite et fin)


Dans notre belle contrée qu'est la France, le 14 juillet donne généralement lieu à des feux d'artifices dans les grandes villes. Paris étant une grande ville, les feux d'artifices y ont lieu le 14 à proximité de la Tour Eiffel. Habitant à proximité de la Tour Eiffel, je pouvais bénéficier du luxe rare de regarder le feu d'artifice depuis la fenêtre de ma chambre, faire enfin ce que font ces gens qui regardent les évènements du haut de leur balcon (bon d'accord, j'ai pas de balcon mais c'est tout comme). J'ai donc bu bénéficier de ce spectacle rare depuis chez moi avec mon thé à la main.
Lorsque le feu d'artifice s'est achevé, une foule impressionnante s'est massée en bas de chez moi pendant deux heures en flots continus; c'était assez surprenant; je n'avais jamais vu autant de personnes agglutinées à un même endroit au même moment. Ça me faisait limite penser à une fourmilière géante. Puis vers une heure du matin le flot humain s'est fait moins dense et le calme a repris.

lundi 16 juillet 2007

Le 14 juillet


Le 14 juillet, comme son numéro l'indique, est situé deux jours après le 12 juillet et un jour avant le 15 juillet. Étant sur Paris cette année pour cette fête bucolique qu'est la fête nationale, je me devais d'aller voir le défilé sur les Champs-Elysée (ce qui justifie le côté bucolique). Dès les premières lueurs de l'aube, les rues de Paris étaient coupées à la circulation - toutes? non. Dès 8 heures les rues menant au Champs-Elysées étaient noires de monde et c'est à la force de nos jambes et notre détermination à voir l'armée belge (les Luxembourgeois provoquaient tout autant notre enthousiasme) que nous sommes arrivés à nous hisser au cinquième rang derrière les barrières.

C'est à cet endroit, sous un soleil de plomb, pendant deux heures, que nous avons attendu qu'une activité quelconque ait lieu. Nous étions idéalement situés entre le bon père de famille qui fait monter sa fille sur les épaules à chaque fois que je veux prendre une photo, et la bonne mère de famille qui s'exclame toutes les 3 secondes: "mais je ne vois toujours pas Marie-Clémence".

Pendant deux heures, les seules animations que nous eûmes fut le passage des troupes par un général dont je ne me souviens plus du nom, puis par Nicolas Sarkozy, et c'est enfin, après deux heures et trente sept minutes d'attentes que le défilé a enfin commencé.

Les avions de la patrouille de France sont passés au dessus des Champs-Elysées, suivi d'une traînée bleu-blanc-rouge. Puis les troupes des armées européennes ont commencé à défiler, en même temps que les mirages 2000 et rafales. Après les troupes européennes venaient les écoles militaires françaises, puis les différents corps d'armée à pied, la cavalerie et enfin, les divers armements lourds (chars, anti DCA, etc....), le tout terminé par les pompiers.

Finalement, ma plus grande surprise fut de ne pas avoir entendu l'hymne national, mais au contraire l'hymne européen. Par contre, terminer un défilé du 14 juillet sur la marche "En passant par la Lorraine", c'est sympa, mais un peu bizarre malgré tout.