lundi 16 juillet 2007

Le 14 juillet


Le 14 juillet, comme son numéro l'indique, est situé deux jours après le 12 juillet et un jour avant le 15 juillet. Étant sur Paris cette année pour cette fête bucolique qu'est la fête nationale, je me devais d'aller voir le défilé sur les Champs-Elysée (ce qui justifie le côté bucolique). Dès les premières lueurs de l'aube, les rues de Paris étaient coupées à la circulation - toutes? non. Dès 8 heures les rues menant au Champs-Elysées étaient noires de monde et c'est à la force de nos jambes et notre détermination à voir l'armée belge (les Luxembourgeois provoquaient tout autant notre enthousiasme) que nous sommes arrivés à nous hisser au cinquième rang derrière les barrières.

C'est à cet endroit, sous un soleil de plomb, pendant deux heures, que nous avons attendu qu'une activité quelconque ait lieu. Nous étions idéalement situés entre le bon père de famille qui fait monter sa fille sur les épaules à chaque fois que je veux prendre une photo, et la bonne mère de famille qui s'exclame toutes les 3 secondes: "mais je ne vois toujours pas Marie-Clémence".

Pendant deux heures, les seules animations que nous eûmes fut le passage des troupes par un général dont je ne me souviens plus du nom, puis par Nicolas Sarkozy, et c'est enfin, après deux heures et trente sept minutes d'attentes que le défilé a enfin commencé.

Les avions de la patrouille de France sont passés au dessus des Champs-Elysées, suivi d'une traînée bleu-blanc-rouge. Puis les troupes des armées européennes ont commencé à défiler, en même temps que les mirages 2000 et rafales. Après les troupes européennes venaient les écoles militaires françaises, puis les différents corps d'armée à pied, la cavalerie et enfin, les divers armements lourds (chars, anti DCA, etc....), le tout terminé par les pompiers.

Finalement, ma plus grande surprise fut de ne pas avoir entendu l'hymne national, mais au contraire l'hymne européen. Par contre, terminer un défilé du 14 juillet sur la marche "En passant par la Lorraine", c'est sympa, mais un peu bizarre malgré tout.

1 commentaire:

Pierre a dit…

Et bien, les Belges s'en moquaient du 14 juillet, même si leur armée y était...